Dans cet article, je vais vous parler d’un test et retour d’expérience pour un masque anti pollution urbain. Mes précédents articles concernaient uniquement la pollution dans la maison, dans cette article, je vais vous parler des solutions que j’utilise pour me protéger de la pollution à l’extérieur.
Comme je l’explique dans ma présentation, j’habite en ville à Montpellier près d’une 2×2 voie. Montpellier est une ville assez polluée, son indice de pollution annuel est de 35, pour vous donner un ordre de comparaison : paris est a 39, et Toulouse est à 33 (je ferai prochainement un article sur les outils de plumelabs qui sont vraiment chouette !).
Un masque contre la pollution de la ville
Je me déplace quotidiennement à vélo, ou je suis exposé pendant 30 mn aux particules fines, odeurs de diesels et autres polluants. C’est une période qui n’est peux être pas très importante, mais je me méfie de l’accumulation au fil du temps. Encore que en tant que cycliste, ce n’en pas moi qui est le plus exposé (regardez le graphique sur cet article, en vélo ou en moto on est bien moins exposé !).
J’utilise donc un masque anti pollution lorsque je me déplace à vélo. Après avoir essayé plusieurs solutions, j’utilise un masque en néoprène (souple et léger), avec des valves de ventilation et un filtre interchangeable.
Il existe des modèles sans vannes latérales, mais les valves sont indispensables pour évacuer l’air rapidement, surtout dans les cotes !
Il existe plusieurs tailles pour s’adapter à votre visage (M et L) et décliné sur plusieurs couleurs (noir, rouge, bleu, gris. Il existe principalement deux types de filtres, un blanc et un gris (et des tailles différentes aussi).
Des filtres contre les particules fines
Le filtre blanc va filtrer principalement les particules fines jusqu’à 1µm. En jetant un œil sur le tableau polluants/filtres, j’estime que c’est un équivalent à un F7. Il est constitué de polypropylène tissé, il peux devenir irritant à la longue, à cause du frottement. Il existe aussi dans une version plus fine, plus « respirante ». J’en ai porté pendant environ 2 ans, en les changeant tous les 6 mois (il n’est pas fixé au masque dans la photo ci contre). Mon reproche pour ce type de filtre est qu’il a tendance de part sa texture à s’accrocher à ma barbe et au velcro, et il se salie vite et vieilli assez mal. Je vous rappel qu’un filtre à air en principe ne se lave pas, il perdra de sa performance. Cependant, le fabriquant recommande de le mettre de temps en temps dans l’eau bouillante, histoire de se débarrasser des bactéries en tout genre :/
Le filtre gris filtre les particules fines et les odeurs. Le filtre contient du charbon actif qui est particulièrement efficace contre les fumées et les odeurs. D’après le constructeur, cela le le rend 25 fois plus performant que les autres filtres concurrents. Cela est tout à fait crédible, lorsque l’on voit dans le tableau des polluants et filtres que les filtres à charbons actifs sont au même niveau que les filtres absolus Hepa ! De plus, il est constitué d’un filtre en polypropylène non tissé, prévu pour être non irritant et il est bien plus fin que le filtre blanc (on se demande pourquoi ils en vendent encore…). Du point de vue utilisation, je trouve qu’il vieillit bien mieux (celui sur la photo est porté depuis 6 mois). Je teste ce type de filtre depuis plus d’un an, c’est en effet plus efficace contre les odeurs, et je suis moins gêné pour respirer avec, car il est plus fin.
Un masque urbain vélo ou moto
Le masque complet, peux s’acheter avec un filtre et ses valves de ventilation. Il faut choisir le modèle « city » ou « ville ». Sinon vous aurez le filtre blanc !
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les filtres sont vendu par 2. Faites bien attention de choisir le modèle « city » ou « ville ».
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Les vannes de ventilation peuvent aussi s’acheter séparément.
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Dans le même domaine, vous pouvez aussi lire mon article de test pour des bouchons filtres à nez.